Arithmétiques

Résumé de cours - Bac M, Info

Division euclidienne

Soit a ∈ ℤ et b ∈ ℕ*, il existe un unique couple (q, r) tel que a = bq + r avec 0 ≤ r < b

Vocabulaire: a est le dividende, b le diviseur, q le quotient et r le reste

🔢 Divisibilité dans ℤ

a divise b

b multiple de a

⟺ il existe k ∈ ℤ tel que b = ka

Notation: a|b

a|a

Transitivité: { a|b
b|c } ⟹ a|c

Linéarité: { a|b
a|c } ⟹ a|bu + cv

Lien avec les congruences: a|bb ≡ 0(a)

Lien avec le PGCD: a|bPGCD(a, b) = a

🔄 Congruence dans ℤ

a et b ont même reste dans la division euclidienne par n

a est congru à b modulo n

ab est multiple de n

Notation: ab (modn) (ou directement ab (n))

aa (n)

ab (n) ⟹ ba (n)

Transitivité: { ab (n)
bc (n) } ⟹ ac (n)

Addition: { ab (n)
a'b' (n) } ⟹ a + a'b + b' (n)

Multiplication: { ab (n)
a'b' (n) } ⟹ aa'bb' (n)

Puissance: ab (n) ⟹ akbk (n)

🔑 Nombres premiers

Un entier p supérieur ou égal à 2 est premier si et seulement si il admet exactement deux diviseurs: 1 et lui-même

Critère d'arrêt:

si n n'admet pas de diviseur premier p tel que 2 ≤ p ≤ √n alors n est premier

Propriété: Si a divise b et a divise c, alors a divise αb+βc pour tous entiers α et β

📊 PGCD, PPCM et Fermat

L'ensemble des diviseurs communs à a et b admet un plus grand élément noté PGCD(a, b)

L'ensemble des multiples communs à a et b admet un plus petit élément noté PPCM(a, b)

Petit théorème de Fermat:

ap-1 ≡ 1 (p) avec p premier ne divisant pas a

PGCD(a, b) = a·PGCD(1, b/a)

Si a = bq + r, alors PGCD(a, b) = PGCD(b, r)

Le PGCD de deux nombres non nuls est le dernier reste non nul de la suite des divisions de l'algorithme d'Euclide

🧮 Bézout

Identité de Bézout:

PGCD(a, b) = 1

a et b sont premiers entre eux

⟺ il existe deux entiers u et v tels que au + bv = 1

Corollaire de Bézout:

PGCD(a, b) = d

⟺ il existe deux entiers u et v tels que au + bv = d

Théorème:

L'équation au + bv = c admet des solutions entières ⟺ c est multiple de PGCD(a, b)

🔄 Lemme de Gauss

a|bc
et PGCD(a, b) = 1

a|c

Inverse modulo b:

Soient a et b deux entiers naturels non nuls, b ≥ 2 et PGCD(a, b) = 1 alors il existe un unique entier non nul u appartenant à {1, 2, ..., b-1} tel que a.u ≡ 1(b)

On dit que u est l'inverse de a modulo b

Théorème

Si n≠0 (p),

n.v ≡ 0 (p) ⟹

a.bj